Le terme Growth hacking traduit de l’anglais veut dire « pirater la croissance ». Il permet d’optimiser le cycle de vie des clients par des méthodes agiles et en en automatisant un maximum de leviers marketing on et off-line. Son objectif n’est pas uniquement tourné vers la prospection commerciale puisqu’il vise l’optimisation de l’ensemble des indicateurs disponibles permettant d’accélérer le développement de son activité.
L’un des premiers exemples de Growth Hacking remonte au lancement de Hotmail, en 1996. Les utilisateurs avaient comme signature automatique « PS. I love you. Get your free email at Hotmail » avec un lien vers un formulaire d’inscription à la messagerie. Mais c’est en 2010 que le concept se démocratise avec Sean Ellis, fondateur de Growthhackers
Optimiser le cycle de vie des clients en suivant les indicateurs AARRR
Le Growth Hacking utilise la plupart des moyens mis à disposition en les détournant par des méthodes agiles et innovantes sorties du cadre traditionnel. Ces techniques visent à optimiser chaque étape du cycle de vie des clients en s’appuyant sur les indicateurs AARRR :
Acquisition : attirer les prospects sur son site en utilisant l’ensemble des canaux web. Par exemple en adressant un message automatique à ses followers sur Twitter les invitant à visiter une page de son site.
Activation : encourager les prospects à effectuer une première action comme s’inscrire à une newsletter en utilisant le formulaire d’une pop up, télécharger un livre blanc en échange d’une adresse e-mail…
Retention (rétention) : fidéliser le client et le laisser interagir jusque dans la conception ou l’optimisation même des produits et services pour qu’il revienne. Par exemple, le nombre de commentaires d’un article de blog sont de bons indicateurs pour estimer les centres d’intérêts de vos lecteurs.
Referral (recommandation) : transformer ses clients en ambassadeurs de marque. Les programmes de parrainage sur les réseaux sociaux permettent aux prescripteurs de partager vos posts en vue d’obtenir une offre promotionnelle, un coupon de réduction…
Revenue (revenus) : faciliter la décision d’achat en mettant en place plusieurs solutions de paiements en ligne (CB, PayPal, Pay What You Want etc.) ou en proposant des services premium, freemium, optionnels, par abonnement etc.
Le Growth Hacking intervient à chaque étape du cycle de vie des clients
Les développeurs sauront concevoir et exécuter des scripts personnalisés pour agir à chacune des étapes du processus AARRR. Fort heureusement, de nombreux logiciels (gratuits et payants) permettent de déployer plusieurs actions de Growth Hacking sans compétences pointues en la matière.
Automatiser des actions : inscription à une newsletter (plug-in Pop Up Cc…), envoyer un message de bienvenu aux abonnés sur les réseaux sociaux (Twelcome, Crowdfire…), republier un post Twitter ayant un # particulier sur Facebook (modules natifs des plateformes ou IFTTT…)
Analyser les mots clés : observer les choix éditoriaux de la concurrence, estimer l’intérêt d’une thématique (SemRush, Google KeyWords…)
Identifier les sujets de discussions : surfer sur les dernières tendances (BuzzSumo…)
Le Growth Hacking est particulièrement adapté aux petites structures agiles pour faire gagner du temps et de l’efficacité aux collaborateurs en charge de développer simultanément plusieurs aspects de l’activité : stratégie, commercial, marketing, relation client…
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